jueves, 20 de noviembre de 2008

Suspiro VIII

Rien n’est plus comme avant,
Avant le ciel restait bleu si souvent
Le désir dans leurs yeux, si présent
Elle s'en souvient encore.
Rien de plus que des sentiments
De plaisir entre deux amants
Les seuls maîtres du jeu, rêvant
Le futur que la vie ignore

L'amour comme si il en pleuvait
Elle en paie chèrement le prix
Toujours ce même gout d'inachevé
Les couleurs, les odeurs d'une tragédie

Dire seulement, qu'elle en a souffert,
Ne suffirait alors, il faudrait qu'on lui rende
Ses membres, sa tête, son corps,
Simplement, elle croyait s'y faire,
Aujourd’hui encore, juste pour le revoir, un peu,
Elle dort

Rien n’est plus que du vent
Qui bâtisse avec le feu, emportant
Le souvenir des jours heureux
Le présent, sous l'emprise du mauvais sort
Si après la pluie, le beau temps,
Cela fait longtemps qu’elle scrute les cieux, les tourments
Face aux caprices des dieux, ce quelle se sent seule
Avec ses remords.

Il y a des gens qui s’en sortent grandis,
Sans supplices, sans ressentis,
Il y en a même qui gardent le sourire
Certains oublient, ou font comme si
Il y en a qui n’on plus d’envie,
D’autres dans le rêve, se refugient

Elle dort- Jean Racine

(Porque los recuerdos no se borran y nos hacen humanos)

No hay comentarios: